Ruchi Anadkat était en résidence soutenue par la DRAC, le FRAC et la DAAC Hauts de France | du avril 2019 au décembre 2020 | les élèves de la 6e Isère, du collège Jean-Rostand du Cateau-Cambrésis | France |
Ruchi Anadkat explique : « Je cherchais une relation entre le corps et l’espace. Je voulais travailler sur l’échelle, je suis petite, je ne peux pas grandir mes mains ni mes jambes, mais je peux grandir mes cheveux ! J’ai donc utilisé les cheveux comme un outil pour mesurer l’espace. On crée une relation entre la fiction et l’espace réel. » Zélie estime : « J’ai une autre vision des cheveux maintenant : on peut mesurer avec ! »
Les élèves ont apprécié ce travail multidisciplinaire, comme le décrit Mathéa : « On a fait de la géographie, pour apprendre d’où venait Ruchi, du français, avec des recherches et des exposés, des maths, car on a travaillé sur les unités avec les mèches de cheveux... » Et désormais, les 6e ont pris conscience que « tous les jours, on marchait sur une œuvre d’art ! », relate Valentin. Rejoint par Mathéa : « Dès qu’on a un peu de temps, on la regarde un peu ! »
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